mercredi 13 août 2008

« Je suis pauvre, et mes rêves sont mes seuls biens. Je les déroule sous tes pas. Marche doucement, car tu marches sur mes rêves... »


Des Balkans au Caucase, des montagnes basques aux landes d'Irlande, la bêtise des hommes et l'utilitarisme économique, l'obsession de pouvoir de frustrés de tout bord tuent et pillent, non seulement des individus, mais des cultures, des langues, des rêves.
Il est peu plaisant de se mêler de ces basses affaires, pourtant, elles remettent en cause le ou les mondes auxquels nous tenons, il serait peut être temps, des montagnes d'Euskadi aux oliviers de la terre d'Oc, des landes d'Irlande ou d'Ecosse, de Tintavel à Marienbad, de se réveiller, de réveiller Morgane et Mélusine, Siegfried et Bruce, un seul mot, un seul message:
résistance, widerstand!

L’OEIL D’UNE AIGUILLE

Tout le cours grondant
Émergea de l’oeil d’une l’aiguille;
Choses incréées, choses disparues,
De l’oeil de l’aiguille continuent de percer.

A NEEDLE’S EYE

All the stream that’s roaring by
Came out of a needle’s eye;
Things unborn, things that are gone,
From needle’s eye still goad it on.

William Butler Yeats