lundi 28 avril 2008

je n'écrit pas que le dimanche...

Aujourd'hui c'est lundi, une autre semaine n'est ce pas!
Oublions la dernière,qui appartenait au soleil noir de la mélancholia.

jeudi 24 avril 2008

BIFURCATION


Bifurcation mardi soir dans mon expérience démocrate.
Je voulais savoir si une structure qui se voulait innovante pouvait réussir le tour de force de créer un ensemble harmonique et cohérent en préservant l'individualité de ses composants; certaines conditions théoriques et éthiques m'ont donné quelque espoir.
Mais l'utilitarisme borné a vite repris le dessus, imposant sa linéarité; nous aurions pu prendre le temps de construire quelque chose offrant une vision du monde nouvelle par la diversité de ses vues et cohérente par les liens harmoniques de ses individualités, mais l'appétit de pouvoir, le réflexe paresseux de se contenter de caricaturer ce que l'on a connu et le voisinage, la structure qui d'outil devient enjeu , tout cela a laminé la part d'utopie et d'innovation qui rendait l'expérience captivante au profit de la course à l'échalote de la vulgaire prise de pouvoir, de la ridicule soif d'ambition qui ne se pose pas la question de savoir si on en a la compétence, de maintien de privilèges.
Re faire un parti comme un autre, se fondre dans le marais de la Res publica.

Bifurcation, mais l'expérience continue pour moi, autrement; certains, que j'apprécie, continuent dans le même chemin, il y aura toujours occasion d'échanger.

Pour l'instant petite pose au carrefour.

dimanche 13 avril 2008

réflexion avec moi -même

Je me suis engagé dans une expérience "démocratique", adhéré à un mouvement, à une association.
Premier bilan express: des rencontres humainement intéressantes qui ont justifiées à elles seules la démarche.
Politiquement et idéologiquement 'beurk sur ce terme), du vide, de la confusion, beaucoup de confusion!
Chacun a le mot démocrate en bouche, mot avaleur de sens, mot refuge où on cache et protège ce qui nous reste de liberté, mot contenant sans contenu propre, auberge pour espoirs en danger.
Démocratie: confusion exponentielle! méconnaissance du terme, de sa désinence, je n'emploie pas le terme de concept, car je doute que l'idée de démocratie en soit un.
Pour beaucoup, démocratie est synonyme de liberté, alors que Solon n'y voyait que le moyen d'éviter toute contestation sociale, que les "riches" ne provoquent pas trop les "pauvres" et ne déstabilisent pas la Cité en train de devenir Polis.
La Nomos, en principe, juste répartition, n'est qu'une règle de maintien de l'équilibre social, demandant aux riches de faire l'aumône aux pauvres et à ceux ci d'accepter leur sort, en échange d'une participation à la vie de la cité. Bien sur il n'est pas fait mention des esclaves, des métèques et autres composantes ayant "droit de cité".
Solon représentait les nouvelles "classes moyennes", déjà frileuses de sauvegarder leurs petits profits tous neufs dus à l'essor du commerce.
Solon a mis en place une des multiples formes de la démocratie, basée sur un équilibre imposé par la Nomos, figeant des forces sociales antagoniques. Plus tard Clystènes apporta un nouveau type de démocratie, renforçant l'égalité de "tous" au droit à participer à la vie collective et à l'accès aux fonctions officielles.
Mais quel que soit le type de structure démocratique, aucune n'avait pour ambition l'amélioration des conditions de vie, le développement de l'individu. Tout est encadré en fonction que personne n'en fasse trop et reste à sa place. L'Aristeia a disparu pour un conformisme social qui rappelle le conformisme calviniste.
Et pourtant, et pourtant... la mort du Grand Pan était un mal entendu, alors, peut être...

mardi 8 avril 2008

REVE


Rêve,


Sinn Fein,


toujours seul..

dimanche 6 avril 2008

Premiers mots, premières lignes,


Premiers mots, premières lignes, ciel bleu et vent, horreur du dimanche, journée sacrifiée, repos ou mort, supprimer ce jour.

Toujours Nietzsche, hölderlin, un soupçon de Louis Ferdinand et Baudelaire, tout revient à lui.
A Rebours et ce vieux Des Esseintes qui n'a oublié qu'une seule chose, de vivre les Fleurs du Mal.

Lautréamont qui partit sur une autre planète et oublia d'en revenir et Blake nous peignant les abîmes.

Ne pas oublier le présent, l'infâme agglomérat de cellules acéphales qui met à bas notre planète qui a été belle.
La démocratie, tout au moins ce que l'on nomme démocratie, esprit grégaire de ruminants tremblants de peur (encore s'ils savaient laquelle), technologie de pointe avec intelligence, éthique et esthétique de protozoaires.

Et pourtant, de petites fulgurances, des brins de lumière, blanche ou noire parfois rouge, des êtres croisés au détour d'un moment de vie, des personnes toujours là, abolition de l'espace, certaines surgissant du passé, lueurs de l'aube ou crépitement du tonnerre.

Ne pas laisser la place, ne pas se laisser à l'abandon et au sommeil face à la médiocrité omniprésente.

Agon, toujours Agon! Et pas pour un vulgaire pouvoir, quelque soit le préfixe, tout Kratos est à abattre!