dimanche 6 avril 2008

Premiers mots, premières lignes,


Premiers mots, premières lignes, ciel bleu et vent, horreur du dimanche, journée sacrifiée, repos ou mort, supprimer ce jour.

Toujours Nietzsche, hölderlin, un soupçon de Louis Ferdinand et Baudelaire, tout revient à lui.
A Rebours et ce vieux Des Esseintes qui n'a oublié qu'une seule chose, de vivre les Fleurs du Mal.

Lautréamont qui partit sur une autre planète et oublia d'en revenir et Blake nous peignant les abîmes.

Ne pas oublier le présent, l'infâme agglomérat de cellules acéphales qui met à bas notre planète qui a été belle.
La démocratie, tout au moins ce que l'on nomme démocratie, esprit grégaire de ruminants tremblants de peur (encore s'ils savaient laquelle), technologie de pointe avec intelligence, éthique et esthétique de protozoaires.

Et pourtant, de petites fulgurances, des brins de lumière, blanche ou noire parfois rouge, des êtres croisés au détour d'un moment de vie, des personnes toujours là, abolition de l'espace, certaines surgissant du passé, lueurs de l'aube ou crépitement du tonnerre.

Ne pas laisser la place, ne pas se laisser à l'abandon et au sommeil face à la médiocrité omniprésente.

Agon, toujours Agon! Et pas pour un vulgaire pouvoir, quelque soit le préfixe, tout Kratos est à abattre!

1 commentaire:

Eric Bélistan a dit…

C'est yoli...le poème! Puis il y a quand même quelques ressemblances avec Nosf.
Alors là, que pourra t'on lire? Que la lutte continue, qu'il ne faut rien lâcher? Ou bien quelques critiques acèrbeset colorées dont il a le secret?
Wait and see comme ils disent!